Max Verstappen a donc coiffé une deuxième couronne mondiale d’affilée. Après son titre 2021, le Néerlandais continue à trôner au sommet de la F1. Il en rêvait depuis ses 4 ans et ses premiers tours de roues en karting, lui qui a commencé à dessiner sa trajectoire dès ses premières compétitions à l’âge de 7 ans avec à ses côtés une personne clé : son père, Jos Verstappen, entraîneur, mentor, mécanicien, manager et surtout pilote de F1 de 1994 à 2003.
Et les traces de son paternel, Max ne tarde pas à les suivre. Le surdoué néerlandais enchaîne les victoires puis les titres de champion d’Europe et champion du monde en karting. En 2014, à l’âge de 16 ans il fait le bon vers la Formule 3. Une catégorie très coûteuse, mais le jeune homme peut compter sur le soutien de sponsors d’envergure comme la chaîne de magasins Jumbo. Il débute donc dans la catégorie avec l’équipe Van Amersfoort, le team qui avait fait débuter son père en monoplace.
Cette année-là il ne termine 3e du championnat (le champion n’est autre qu’un certain Esteban Ocon), mais Max remporte dix courses dont une dans des conditions dantesques en Allemagne. Red Bull a repéré la pépite et la prend sous son aile. Il tape définitivement dans l’œil d’Helmut Marko, responsable de la filière jeune de l’écurie au taureau, qui avait déjà entamé des négociations avec le père Verstappen. Mais les performances du fiston poussent Marko à donner un coup de boost à la carrière de Max… Il l’emmène en F1 dès l’année suivante.