Le GP du Brésil, avant dernière course de la saison 2022, marque le retour du format de course sprint. Il s’agira à Sao Paulo de la troisième et ultime sprint race de la saison (après Imola et l’Autriche). Leur nombre passera à six l’an prochain.
Depuis deux saisons, le but de ces courses est d’offrir du spectacle sur trois jours avec des qualifications "normales", le vendredi, qui définissent l’ordre de départ d’une course de 100 km le samedi, qui elle-même définit la grille de départ du GP le dimanche.
Le format est plébiscité par les dirigeants de la F1, mais certains pilotes comme Max Verstappen ne sont pas spécialement fans. Le champion du monde n’y voit pas de plus-value.
"Je ne suis pas friand de ces courses sprint, parce qu’on ne se bat pas vraiment, dit le Néerlandais. C’est vrai qu’il y a un certain nombre de points à engranger (pour les huit premiers, 8,7,6,5,4,3,2,1), mais en même temps vous savez très bien qu’il ne faut pas prendre de risques, parce qu’il reste la course principale le dimanche et là il y a des points bien plus importants à engranger. Il n’y a pas de stratégie, pas d’arrêts aux stands, vous vous contentez de mettre les pneus qui tiendront jusqu’au bout. Avec les voitures 2022 les batailles sont un peu meilleures, mais vous ne voyez pas nécessairement beaucoup de dépassements. Donc je ne trouve pas ces courses spécialement amusantes. La seule chose qui me paraît vraiment bien c’est de n’avoir qu’une séance d’essais libres avant de plonger dans les qualifications dès le vendredi. Ça ne pose pas de problème, parce que tout le monde est dans le même bateau et bénéficie de moins de temps de piste pour trouver les bons réglages. Mais quand je commence une course sprint je sais que je tenterai d’abord de jouer la sécurité pour ne pas risquer de tout perdre."