C’est ainsi qu’en 2017 naît le projet ‘Module Sweet Home’, des logements qualitatifs et écologiques, semblables aux tiny houses, à destination d’un public très précarisé. Depuis, quatre modules ont déjà été installés et six autres verront le jour en 2022. Et c’est précisément dans ce projet que Maxime a décidé de s’engager. " Mon rôle est notamment d’activer un terrain à Forest où seront placés 6 modules. J’apporte à ce projet toute mon expertise sur la question de l’habitat léger. Je suis en contact direct avec le service urbanistique de la commune. Je facilite les démarches administratives car pour eux, souvent, c’est tout nouveau. Ils sont complètement perdus. " Cette expertise acquise grâce à sa propre expérience en tiny house donne un vrai coup d’accélérateur dans l’élaboration des projets de l’ASBL. " J’en suis très fier. Ça me permet de continuer le combat vers une acceptation de l’habitat léger à Bruxelles. "
Car si ce projet permet de reloger et d’accompagner un public plus fragilisé, il a également engendré une remise en question des règles urbanistiques. " Au début, il était impossible d’obtenir un permis. Mais aujourd’hui, on y parvient. Les logements répondent aux réglementations urbanistiques. Tout est légal. Et ça, ça nous ouvre toutes les portes. Ça rassure nos partenaires, notamment le CPAS ou citydev.brussels avec qui nous développerons, on l’espère de nombreux projets à l’avenir. "
C’est ainsi que des zones urbaines " abandonnées " reprennent vie, pour la bonne cause tout en respectant l'environnement !