Autoritaire leader de Pro League depuis plusieurs semaines et désormais champion d’automne, l’Union Saint-Gilloise est sur toutes les lèvres, y compris à l’étranger où le parcours du promu étonne.
"C’est le fruit du travail de tout un club. C’est l’association de plusieurs paramètres. Ça passe par le travail de la direction, des employés, du staff. On essaie de tout associer et de transmettre toute cette énergie positive vers les joueurs", a expliqué Felice Mazzu, invité de l’émission Déclic mardi sur les ondes de La Première.
Le succès de son équipe – meilleure attaque, meilleure défense, meilleure équipe à domicile et à l’extérieur – le coach de l'Union le doit aussi aux datas. L’utilisation des bases de données a semble-t-il apporté un plus aux Bruxellois, notamment dans le domaine du recrutement de joueurs.
"Les data, c’est à la mode pour le moment", a répondu Mazzu. "Les propriétaires anglais excellent dans ce domaine-là. Le propriétaire Tony Bloom a fait fortune dans le domaine statistique (NDLR : il a notamment créé la société Starlizard, active dans la collection de données statistiques sur le football). Ces données sont d’un appui supplémentaire pour nous et je l’accueille évidemment positivement."
Un apport considérable que Mazzu souhaite tout de même mesurer. "Il ne faut pas l’oublier et j’aime le répéter. L’être humain n’est pas une machine. L’être humain ne fonctionne pas uniquement avec des chiffres. Ces chiffres sont importants. Ils ont montré que le club a fait de très bons transferts. Mais je garderai toujours dans mon esprit, jusqu’à la fin de ma carrière, que l’être humain doit dominer tous ces chiffres."
Lors de son intervention dans Déclic, Mazzu a également appelé ses troupes à "garder les pieds sur terre", évoqué sa méthode de fonctionnement et balayé les voix qui parlent d’une revanche personnelle. "S’il y a revanche, cette revanche est sur ma personne et certainement pas envers qui que ce soit", a-t-il déclaré.