S’il est très motivé pour cette rencontre contre son ex-club, Mazzu refuse de parler de revanche. "Quand on met en avance le sentiment de revanche, cela veut dire que la faute n’était due qu’à l’autre. Mais quand un projet ne se passe pas bien, qu’on n’arrive pas à réussir ce qu’on s’est mis en tête, c’est à cause des deux parties et pas seulement à cause d’une seule des deux. Il n’y a donc pas de sentiment de revanche chez moi mais un grand sentiment de gagner ce match", a précisé Mazzu.
Le nouvel entraîneur des Zèbres ne s’attend pas à un match facile face aux Mauves et ne pense pas que son statut d’ancien de la maison anderlechtoise puisse lui être utile durant la rencontre.
"C’est un adversaire qui sera difficile à affronter, un adversaire de qualité. On l’a vu contre Genk en Coupe de Belgique. Il faudra être prêt, être à 100% pour pouvoir gagner ce match […] Vous avez beau connaître des joueurs, quand un entraîneur met en place des choses vous ne le savez pas spécialement à l’avance. Anderlecht a un nouvel entraîneur. Il a certainement adapté certaines choses. Le mouvement, le mode de pressing, etc. La philosophie a changé. Il y a de nouveaux éléments qu’on va découvrir."
Depuis son arrivée à la tête des Zèbres il y a plusieurs semaines, Felice Mazzu n’a cessé de taper sur le même clou : celui de l’unité au sein du Sporting de Charleroi. Il a donc tenu à relancer ce message avant la reprise du championnat
"Par le passé, il y avait une grande unité entre les joueurs, le staff et les supporters. C’est une unité indispensable pour réussir un projet à Charleroi. J’attends que mes joueurs se donnent à fond, je veux voir une mentalité, une structure, de l’envie, de l’ambition. On veut absolument recréer une connexion avec notre public et cette connexion passera par cet état d’esprit", a martelé Mazzu.
On verra lundi soir si ce message sera passé.