Et un prétendant au tapis ! Daniil Medvedev, N.2 mondial et outsider à Paris, a cédé mardi dès le premier tour de Roland-Garros face à un joueur issu des qualifications, Thiago Seyboth Wild (172e), vainqueur 7-6 (7/5), 6-7 (6/8), 2-6, 6-3, 6-4 en 4h15. Medvedev se présentait pourtant à la Porte d'Auteuil avec le record de titres (5), de finales (6) et de matchs gagnés (39) depuis le début de la saison.
"C'était un match incroyable. Le Brésilien, forcément, on ne le connaissait pas. Medvedev a gagné Rome donc on s'est dit que c'était un des outsiders pour gagner Roland cette année. Il s'est fait sortir au premier tour mais c'était un match de dingue. Ce n’est même pas que Medvedev a mal joué, c’est son adversaire qui a juste été hallucinant. Il a saisi sa chance, il est rentré dans tout", indique Christophe Rochus.
"Je l’ai un peu comparé à Carlos Alcaraz, c'est-à-dire un joueur qui est super explosif, qui frappe des deux côtés et qui, en plus, n'a pas peur de monter à la volée, de faire plein d’amorties. Il a énormément d'audace et de culot : c'est vraiment ça le tennis qu'on a envie de voir. Le tennis moderne sans limite. On a vu d'autres joueurs comme Alexander Zverev aujourd'hui, qui sont tout le temps un peu dans la retenue, qui n'ose pas grand-chose. Ici, c'est vraiment se libérer complètement et prendre du plaisir sur le terrain", poursuit notre consultant.