Roland Garros

Medvedev sorti d'entrée à Roland-Garros : "Son adversaire a été hallucinant... c'est le tennis moderne sans limite !"

Medvedev sorti d'entrée à Roland-Garros : "Son adversaire a été hallucinant... c'est le tennis moderne sans limite !"

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Par Maxime Berger avec Benjamin Deceuninck

Et un prétendant au tapis ! Daniil Medvedev, N.2 mondial et outsider à Paris, a cédé mardi dès le premier tour de Roland-Garros face à un joueur issu des qualifications, Thiago Seyboth Wild (172e), vainqueur 7-6 (7/5), 6-7 (6/8), 2-6, 6-3, 6-4 en 4h15. Medvedev se présentait pourtant à la Porte d'Auteuil avec le record de titres (5), de finales (6) et de matchs gagnés (39) depuis le début de la saison.

"C'était un match incroyable. Le Brésilien, forcément, on ne le connaissait pas. Medvedev a gagné Rome donc on s'est dit que c'était un des outsiders pour gagner Roland cette année. Il s'est fait sortir au premier tour mais c'était un match de dingue. Ce n’est même pas que Medvedev a mal joué, c’est son adversaire qui a juste été hallucinant. Il a saisi sa chance, il est rentré dans tout", indique Christophe Rochus.

"Je l’ai un peu comparé à Carlos Alcaraz, c'est-à-dire un joueur qui est super explosif, qui frappe des deux côtés et qui, en plus, n'a pas peur de monter à la volée, de faire plein d’amorties. Il a énormément d'audace et de culot : c'est vraiment ça le tennis qu'on a envie de voir. Le tennis moderne sans limite. On a vu d'autres joueurs comme Alexander Zverev aujourd'hui, qui sont tout le temps un peu dans la retenue, qui n'ose pas grand-chose. Ici, c'est vraiment se libérer complètement et prendre du plaisir sur le terrain", poursuit notre consultant.

Et d'ajouter : "Medvedev mène 2 sets à 1. C'est lui qui relance un peu le Brésilien dans ce début de quatrième set. Mais sinon, sur l'ensemble du match, il ne peut pas se reprocher grand-chose. Ce n'est pas lui qui a commis énormément d'erreurs ou qui a eu un jour sans."

Alors que le deuxième tour n'a pas encore commencé, un net déséquilibre s'installe entre les deux parties de tableau masculin. "On se l'était dit avant le début du tournoi : à partir du moment où il y a Novak Djokovic et Alcaraz dans le même côté, il y a déjà une partie de tableau qui est beaucoup plus forte. Avec Medvedev éliminé, ça fait un très gros décalage. C’est le classement mondial qui veut ça, Medvedev a été tellement bon, sur tout ce début de saison. Il est passé deuxième, même si évidemment sur terre battue, ici à Roland, il n’avait pas ce statut de numéro 2 chez les favoris. C’est le classement mondial et les aléas du tirage au sort", conclut Christophe Rochus.

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