Tour à tour, les autres partis sont critiqués par le président du PTB.
C’est le cas des socialistes flamands de Vooruit dont le président "Conner Rousseau fait déjà les yeux doux à la N-VA pour former une coalition en 2024" avec sa proposition de "punir les chômeurs au lieu de s’attaquer aux super-riches".
Les libéraux sont aussi dans le viseur du PTB. "Il y a évidemment sur notre chemin les libéraux comme Georges-Louis Bouchez et son Mouvement des Riches. Nous les combattrons toujours", affirme le président du PTB.
Regard tourné vers la gauche de l’échiquier politique belge, le président du Parti du Travail de Belgique égratigne le PS. "Le problème, c’est qu’il y a aussi les socialistes comme Paul Magnette. Ceux qui font de grandes déclarations de gauche le 1er mai, mais qui les mettent à la poubelle le 2 mai", déclare Raoul Hedebouw.
Le président du PTB a ensuite ciblé le monde politique, revenant sur l’affaire des compléments de pension qui a secoué les parlements récemment et épinglant les revenus des politiciens et plus largement sur les salaires des mandataires politiques. "Le fait que les politiciens gagnent 6000 euros nets par mois les rend déconnectés de la réalité des personnes qu’ils représentent", argumente Raoul Hedebouw.
Et de mentionner l’augmentation de l’âge de la pension à 67 ans en critiquant, une fois de plus, le PS. "Les socialistes avaient promis qu’ils ne monteraient dans un gouvernement que si l’âge de la pension était ramené à 65 ans. Pourquoi n’ont-ils pas tenu leur promesse ?", se demande Raoul Hedebouw.
Enfin, le discours du président du PTB est revenu sur le sort des travailleurs de Delhaize qui "mènent un combat sans relâche depuis plus de 8 semaines contre une multinationale". "Le combat des Delhaiziens est aussi notre combat à tous", a estimé le président du PTB, stigmatisant "la société des contrats précaires, de la flexibilité à outrance" et "où les conditions de travail reculent sans cesse".