Son exil fracassant de la famille royale britannique avec son mari, le prince Harry, avait fait couler beaucoup d'encre. C'est cette fois un drame personnel qui braque les projecteurs sur l'ex-actrice américaine Meghan Markle et la conduit à faire bouger les lignes de la royauté.
"J'ai su, au moment où je serrais fort mon premier enfant dans mes bras, que j'étais en train de perdre le second", une fausse couche ayant causé "une immense peine", a confié la duchesse de Sussex, 39 ans, déjà mère d'un petit Archie de bientôt 19 mois.
Une révélation très personnelle et assumée, publiée par le New York Times avec la volonté de briser un tabou pour celle qui, avec le prince Harry, 36 ans, affiche à l'inverse une volonté acharnée de défendre son intimité des indiscrétions des tabloïds.
Meghan Markle, l'épouse du prince Harry, a révélé avoir fait une fausse couche en juillet dans une tribune publiée mercredi par le New York Times, au moment où le couple mène une bataille judiciaire contre les médias portant atteinte à leur vie privée.
Cela reste tabou
Faire une fausse couche provoque "une immense peine", a-t-elle écrit. C'est quelque chose qui reste "tabou, couvert d'un sentiment de honte injustifié, perpétuant un cycle de deuil solitaire".
"La seule manière de permettre à quelqu'un de commencer à panser ses blessures est d'abord de lui demander: comment vas-tu ?", a-t-elle expliqué en référence aux efforts du prince Harry pour la réconforter en juillet alors qu'elle se trouvait encore à l'hôpital.
"Certaines ont eu le courage de raconter leurs histoires: elles ont ainsi ouvert la voie, sachant qu'en disant la vérité elles allaient permettre à d'autres de le faire aussi", a souligné l'ancienne actrice.
Harry, sixième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, avait fait de la pression des médias sur son couple la raison principale de sa rupture avec famille royale, un coup de tonnerre annoncé en janvier et effectif depuis avril, qui a tourné à la crise pour la royauté britannique.