"White lives matter", "L’Etat m’a tuée", "Pour Lola, plus jamais ça". Voici quelques exemples de slogans inscrits sur des pancartes lors de la manifestation organisée jeudi dernier en hommage à Lola, 12 ans, retrouvée morte le 14 septembre dans une malle à Paris. La principale suspecte du meurtre, une algérienne de 24 ans, est en situation irrégulière dans le pays.
Des centaines de personnes étaient présentes lors de cette manifestation. À l’initiative de cet événement : un think tank (groupe de réflexion) proche de l’extrême droite, appelé Institut pour la justice (IPJ).
Au cours de cet hommage à "toutes les victimes", aucun parti politique n’a pu prendre la parole. Il n’empêche, une partie de l’ultra droite française était bien présente. Avec en tête, Eric Zemmour et plusieurs membres de son parti "Reconquête !". À leurs côtés, des groupes identitaires comme les royalistes de l’"Action française", ou encore les intégristes chrétiens de "Civitas".
Mais par contre, aucun signe de Marine Le Pen, ni de sa garde rapprochée du Rassemblement National. La veille, le parti a annoncé son retrait, préférant "un hommage pudique" : une minute de silence des députés RN devant l’Assemblée nationale. Ils étaient imités ailleurs en France par des élus locaux, comme à Perpignan par exemple.