Michel Fautsch est un véritable passionné de la vie sauvage. Dès l’âge de 10 ans, ce Namurois s’intéresse à la biodiversité et s’investit dans les mouvements de jeunesse à vocation nature. " Très jeune, j’adorais me balader seul dans les bois à la découverte des plantes et des oiseaux. Cette passion ne m’a jamais quitté car encore aujourd’hui, je suis régulièrement ébahi par la beauté et la complexité du monde vivant qui nous entoure et dont nous n’avons pas toujours conscience. "
© Michel Fautsch
Un diplôme de bio ingénieur en poche, Michel a toujours cherché à partager ses observations et à mobiliser la protection d’un site, d’un arbre ou d’une plante rare que des projets en déconnexion du vivant menaçaient de faire disparaître. " Je suis alors arrivé à la photographie. D’abord dans une approche documentaire naturaliste : photographier une espèce pour l’identifier et confirmer sa présence à un endroit précis. Mais au fil du temps, j’ai affiné mon regard photographique, mes images sont aujourd’hui des fenêtres ouvertes sur la beauté du monde. " L’esthétique de la vie le touche énormément, et il est convaincu que cette dimension peut parler à énormément de monde. " Avec ma sensibilité, j’ai un regard permanent sur l’état de notre biodiversité et avec mes images, il me plairait d’aider à éveiller bien davantage les consciences pour permettre à chacun d’ouvrir les yeux et de faire une place à la protection de la vie sauvage dans ses actions quotidiennes. "
La nature n’est qu’une, pleine et entière. Aussi luxuriante au-dessus qu’en dessous de l’eau. © Michel Fautsch
"La voie sauvage"
Après la sortie de son roman-photo "Un matin, dans la rivière, j’ai pleuré", Michel s’est lancé dans un énième projet de sensibilisation : " la voie sauvage ". " Il s’agit de développer une activité de photojournalisme centrée sur les petits et grands événements de la nature présente chez nous. Devenir le porte-parole de la vie sauvage, des plantes, des mammifères, des papillons etc. au travers de l’évolution quotidienne de notre territoire. " Qu’il s’agisse de petits épisodes ponctuels comme une halte migratoire exceptionnelle ou d’opérations de restauration bien plus importantes comme la réouverture de pelouse calcaire. Son regard reste évidemment objectif puisqu’il pointe également les évolutions plus malheureuses. " Les destructions d’habitats naturels sont malheureusement quotidiennes, je veux aider à ouvrir les yeux sur ces situations pour les éviter à l’avenir. Lorsqu’une situation me mobilise, je me rends sur place pour m’imprégner de la situation et réaliser les images, j’échange avec des observateurs locaux pour affiner l’analyse de la situation et ensuite je rédige des textes qui accompagnent les images et décodent les enjeux à l’œuvre. "
Ce contenu, aussi beau qu’interpellant, est ensuite diffusé sur son site internet et mis à disposition des médias intéressés pour attirer leur attention et les inciter à réaliser leurs propres reportages. " Pour le moment, je réalise ponctuellement ce type de contributions. Mon objectif est de systématiser ce travail et surtout de lui donner un écho bien plus grand afin d’aider à ouvrir les yeux sur la réalité de la nature chez nous aujourd’hui. "
© Michel Fautsch
Un pas de plus que Michel franchit pour la protection de la biodiversité et permettre à plus de monde de s’émerveiller de toute cette nature qui crée les conditions d’une vie de qualité sur la terre.
Ensemble pour la planète, des contenus pour comprendre et agir à retrouver sur RTBF. be et RTBF AUVIO !
