Michel Leeb affiche toujours son grand et authentique sourire lorsqu’il évoque sa famille mais aussi quand il parle de son métier.
L’arrêt du monde culturel, il l’a vécu évidemment difficilement mais retrouver le public avec Inavouable lui procure une joie immense. Les sensations vécues sont même décuplées : "Quand pendant un an et demi on vous prive de cela, tout d’un coup vous allez rire. C’est un bonheur inouï. Quand on entend la salle rire, se lever, applaudir, c’est magnifique […] Quand je me suis remis à jouer le 17 septembre dernier, cela a été une sorte de bouffée d’air, de décontraction, un bonheur retrouvé, le paradis".
Le comédien constate aussi pour son plus grand bonheur, un réel engouement autour de cette pièce et pour le théâtre en général. Ce regain d’intérêt serait aussi lié à la liberté retrouvée après le confinement. Ce que le public trouve dans le théâtre, "c’est la vérité" estime-t-il. "Il n’y a rien de plus vrai qu’un acteur ou un chanteur sur scène. C’est bon pour le public de le sentir, de l’entendre, de pouvoir le toucher éventuellement. Pendant un an et demi, presque deux ans, les gens sont restés collés devant la télévision. Le vivant est quelque chose d’irremplaçable, et c’est pour cela qu’il y a un engouement formidable en ce moment".
► Pour rire de bon cœur au théâtre, assistez à Inavouable le 30 janvier au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, le 1er février au Forum de Liège, le 2 février au Cirque Royal à Bruxelles, le 22 mars au Théâtre Royal de Mons et le 23 mars à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve.