L'histoire de Grégory Lemarchal reste poignante à plus d'un titre. Doté d'un timbre de voix presque cristallin et d'un large ambitus vocal, il réalise son rêve en devenant chanteur et en remportant la Star Academy en 2004 grâce notamment à sa reprise remarquée et remarquable de SOS d'un terrien en détresse de Daniel Balavoine, le tout alors qu'il est touché par la mucoviscidose qui le perdra en 2007. L'ambiance sur le tournage a donc elle aussi été forte en émotions pour Mickaël Lumière. "C'est beaucoup d'émotions dans tous les sens. On passe par plein de choses très techniques au long de la journée car on suit un protocole particulier, quand on le voit par exemple en coulisses de l'Olympia tousser, cracher, boire, s'essuyer. C'était vraiment exécuté dans cet ordre-là. J'ai essayé d'engranger un maximum de choses que l'on m'a raconté (sur lui) pour qu'elles viennent naturellement" raconte l'acteur.
Il souligne aussi la pudeur des parents de Grégory lors du tournage du film : "Ils ont été très très classes avec moi. Ce sont des gens d'une extrême bienveillance qui ont tout fait pour que tout se passe au mieux".
Mickaël Lumière a également travaillé avec Richard Cross, le professeur de chant de Grégory Lemarchal pour le play-back sur le titre de Balavoine, devant 500 personnes. "C'était des sensations très très fortes" se rappelle-t-il.
Car Pourquoi je vis est loin d'être un film qui s'attarde uniquement sur la maladie de Grégory, c'est avant tout un film qui laisse un message positif : Grégory Lemarchal a eu la chance de vivre son rêve. Et il nous a fait rêver aussi et nous a procuré des sensations comme rarement la musique a pu le faire. Il a véritablement écrit son histoire.
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