À 37 ans, Mikaël Cherel va disputer son cinquième Giro, "mon grand tour préféré si je n’étais pas Français". Le grimpeur de la formation AG2R Citroën a expliqué pourquoi le Tour d’Italie était si spécial, en pointant notamment la chaleureuse ambiance typique des courses italiennes.
"Le supporter italien est très connaisseur. Les villes se parent de rose, c’est très festif. Même s’il n’y a pas d’équivalent aux classiques flandriennes… Je ne suis pas taillé pour les Flandriennes mais ce sont mes courses préférées depuis le canapé. Mais pour un grimpeur, la faveur du Giro reste particulière. Au mois de mai, le spectateur qui se déplace sur les routes du Giro connaît les coureurs. Ce n’est pas seulement le touriste de juillet qui vient voir passer la caravane", a-t-il confié au micro de notre envoyé spécial Samuël Grulois.
Avant d’aborder le sujet Remco Evenepoel, grand favori de ce Giro avec le Slovène Primoz Roglic : "Je suis admiratif de ce qu’il fait. J’ai un fils de 9 ans qui est totalement fan de lui. Il le regarde beaucoup. C’est un grand talent comme on en connaît tous les 20, 30 ou 40 ans. Je suis impatient de voir la bataille avec Roglic. Je prendrai plaisir à le regarder de loin".
Le grand départ de ce Giro sera donné ce samedi avec un contre-la-montre individuel qui pourrait sourire au champion du monde belge.