Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo et l'épouse du président, Melania Trump, seront en tête d'affiche du deuxième soir d'une convention républicaine qui a jusqu'ici agité le spectre d'une Amérique plongée dans le chaos si le démocrate Joe Biden battait Donald Trump le 3 novembre.
L'équipe de campagne de M. Trump avait annoncé une convention "très optimiste et gaie". Mais c'est avec une tonalité sombre, en évoquant la possible "mort du rêve américain" si les démocrates l'emportaient, que le président américain a officiellement lancé sa campagne de réélection lundi.
Largement devancé dans les sondages nationaux, donné battu, d'une plus courte avance, dans de nombreux Etats-clés, il a été officiellement investi par le parti républicain à Charlotte, en Caroline du Nord, et a promis une nouvelle victoire après celle, surprise, de 2016.
Mais il a aussi accusé de nouveau les démocrates de vouloir "voler" l'élection présidentielle, en s’inquiétant de fraudes liées au vote par correspondance qui occupera une place plus importante cette année en raison du coronavirus.
"Que notre pays envoie 80 millions de bulletins non réclamés est très injuste et c'est la voie assurée vers un désastre", a-t-il encore tweeté mardi matin, sans apporter d'éléments tangibles à l'appui.