La princesse Astrid a donné le coup d’envoi officiel jeudi de la construction de la nouvelle usine du groupe belge Indaver à Rivenhall, en Angleterre. Cette installation de traitement des déchets intégrées (IWMF), qui devrait être opérationnelle fin 2025, traitera 600.000 tonnes de déchets ménagers et assimilés par an, un procédé qui permettra de générer aussi de l’électricité pour quelque 60.000 ménages.
Indaver a obtenu en 2020 le permis pour la construction de cette usine, située dans l’Essex, au milieu des champs. Si les travaux préparatoires ont déjà débuté, la venue de la princesse Astrid dans le cadre de la mission économique menée depuis lundi au Royaume-Uni a été l’occasion de lancer officiellement la construction. Pour marquer le coup, la princesse a appuyé, avec Karine Van den Heuvel-Huts, vice-présidente de Katoen Natie (maison-mère d’Indaver), sur un bouton vert, ce qui a enclenché la diffusion de bruits de chantier et d’images d’engins de construction.
Le Royaume-Uni ne dispose pas d’installations suffisantes pour traiter ses déchets
La princesse Astrid a aussi eu l’honneur, accompagnée de la ministre fédérale de l’Énergie Tinne Van der Straeten et du ministre-président flamand Jan Jambon, d’inaugurer le centre d’information du chantier, où tout un chacun peut venir glaner des informations sur ce projet.
"Le Royaume-Uni ne dispose pas d’installations suffisantes pour traiter ses déchets", qui sont donc enfouis ou exportés vers l’Europe, a expliqué Kristien Schoonjans, Group Engineering Director chez Indaver. La construction de la nouvelle usine permettra ainsi de revaloriser 600.000 tonnes de déchets par an, dont le traitement permettra également de fournir de l’électricité à environ 60.000 ménages.
Une fois installés, nous faisons de bons voisins
Un projet qu’il n’est pas toujours aisé à mener, "personne ne veut avoir d’usine de traitement de déchets près de chez soi", a admis le CEO d’Indaver, Paul De Bruycker. "Mais une fois installés, nous faisons de bons voisins", a-t-il glissé.