À cet égard, les auteurs et autrices demandent notamment d’être accompagnés par des agents afin d’accéder à la fois au marché belge et au marché étranger. Ces agents pourraient travailler de manière professionnelle à leur visibilité, mais aussi les aider à améliorer leurs revenus professionnels. Autre soutien professionnel appelé de leurs vœux : la mise à disposition d’attachés de presse travaillant avec et pour eux. L’étude conclut sur une note positive en relevant que lorsque les auteurs résument leur activité, c’est la passion qui est mentionnée le plus fréquemment, cette dernière constituant une motivation à continuer leur activité.
Pour la première fois en Belgique francophone, cette étude permet d’objectiver la réalité et d’apporter des réponses aux "fragilités structurelles" inhérentes aux conditions de travail des auteurs "particulièrement mis en difficulté par la pandémie", a souligné la ministre Linard. "Il est capital de soutenir les auteurs, car ils participent à la richesse culturelle de notre pays", a-t-elle ajouté. Bénédicte Linard s’est dite rassurée de voir que "les chantiers lancés en début de législature convergent avec les points d’attention relevés par l’étude, à savoir le besoin d’un accompagnement socio-professionel et de financements supplémentaires'".