Il avait stupéfié en remportant l'organisation de la Coupe du monde de football: le Qatar entre dimanche dans la dernière ligne droite des préparatifs à un an de l'un des événements sportifs les plus attendus de la planète.
Le minuscule mais très riche émirat gazier du Golfe espère accueillir plus d'un million de supporters et démentir ses contempteurs, fort de l'expérience d'autres compétitions internationales, du football au tennis en passant par la Formule 1.
Mais organiser ce gigantesque rassemblement, avec ses centaines de milliers de fans, est de loin le plus grand défi de cette péninsule désertique de 2,7 millions d'habitants où ferveur et esprit de fête populaire sont rarement au rendez-vous.
Douze mois avant le coup d'envoi le 21 novembre 2022, la capitale Doha, qui accueille la quasi-totalité des matchs, est toujours parsemée de travaux qui sèment le chaos dans ses rues, exaspérant les habitants.
Avec certains projets d'infrastructure retardés par la pandémie, l'horloge tourne plus vite que ne l'auraient souhaité les organisateurs, au moment où les préparatifs sont plus scrutés que jamais.
Les autorités assurent que les infrastructures seront prêtes à temps. Six des huit stades prévus doivent même accueillir la Coupe arabe à la fin du mois.
"Je n'ai jamais vu un pays dans le monde aussi bien préparé à l'avance (...) Ce sera comme un magasin de jouets pour les supporters", a déclaré à l'AFP le président de la Fifa, Gianni Infantino, lors d'une récente visite au Qatar.
"Beaucoup de critiques"
Connu pour sa richesse gazière et sa chaîne d'information Al-Jazeera, l'émirat a ébranlé le monde du football en 2010 en battant les États-Unis pourtant favoris de la phase de désignation du pays hôte.
Cette victoire in extremis avait suscité des accusations d'achat de votes, vivement démenties, ainsi que de nombreuses interrogations sur les capacités du petit émirat musulman conservateur à accueillir un tel événement.