Les Etats-Unis, en quête d’un troisième titre consécutif, ont hérité des Pays-Bas, leur adversaire en finale de l’édition 2019, parmi les équipes de leur groupe au premier tour du Mondial 2023, selon le tirage au sort effectué samedi à Auckland.
La "Team USA" de Megan Rapinoe mettra le cap vers la Nouvelle-Zélande en juillet où, en plus des Néerlandaises, elles affronteront le Vietnam et un barragiste, dont l’identité sera connue seulement en février.
A court terme, la voie paraît dégagée pour les Américaines qui ambitionnent de disputer une nouvelle finale, le 20 août à Sydney. En huitièmes de finale, le tableau les place face à la Suède, l’Afrique du Sud, l’Italie ou l’Argentine.
L’Angleterre, fraîchement sacrée championne d’Europe, fera de son côté face au Danemark de Pernille Harder, une équipe parfois inconstante mais qui ne manque pas de talents. La Chine et un barragiste complètent la poule D.
Finaliste de l’Euro, l’Allemagne fait également partie des équipes à suivre, au même titre que l’Espagne du Ballon d’Or Alexia Putellas (actuellement blessée) ou encore la France, au palmarès encore vierge mais toujours présente dans le concert des nations favorites.
Les "Bleues" de Wendie Renard ont hérité d’un groupe aisé avec le Brésil pour rival le plus coriace. Elles affronteront aussi la Jamaïque, adversaire inédit pour elles, et un barragiste.
La Nouvelle-Zélande, co-organisatrice avec l’Australie, donnera le coup d’envoi du Mondial le 20 août dans le mythique Eden Park d’Auckland, terre sacrée du rugby, face à la Norvège d’Ada Hegerberg.
La neuvième Coupe du monde féminine sera inédite à plus d’un tour : la première à trente-deux équipes, la première dans l’hémisphère sud et la première à être co-organisée par deux pays.
Après le succès d’audience de l’édition 2019 en France, la Fifa espère transformer l’essai en Océanie. Mais l’instance de gouvernance mondiale du football se heurte à la frilosité de certains diffuseurs qui rechignent à payer des droits de diffusion télévisée à leur juste valeur.
Les "diffuseurs nous offrent 100 fois moins que ce qu’ils nous offrent pour la Coupe du monde masculine", a dénoncé le patron de la Fifa, Gianni Infantino, en marge du tirage. Le dirigeant a jugé ces offres "inacceptables", d’autant que les chaînes de télévision "nous poussent à faire plus pour l’égalité".
Le tableau de ce Mondial 2023 sera complété en février à l’issue d’un tournoi de barrage intercontinental qui offrira les trois dernières places qualificatives.
Quoi qu’il arrive, il y aura a minima cinq nouveaux venus sur la ligne de départ : le Maroc, les Philippines, la République d’Irlande, le Vietnam et la Zambie.
Les Irlandaises auront notamment fort à faire face à l’Australie de Sam Kerr, portée par son public, le Nigeria qui constitue une des places fortes du football féminin en Afrique, et le Canada qui se présentera avec l’étiquette de championne olympique en titre.