Le jeune coureur belge Jens Verbrugghe est revenu sur sa mauvaise surprise sur les chrono juniors aux Mondiaux de cyclisme à Wollongong, en Australie. Le fils d’ex-coureur Rik Verbrugghe n’a pas pu prendre le départ avec son vélo habituel car il était non conforme.
La faute à une histoire de braquet. Pour ce chrono juniors, l’UCI autorisait un braquet de maximum 52 dents à l’avant. Or, Jens possédait sur son vélo un… 53 dents. "Ce qui s’est passé est malheureux", a regretté Jens Verbrugghe. "Je suis venu à ce Championnat du monde en bonne forme et je voulais essayer de bien faire".
"Après les championnats européens au Portugal, j’ai renvoyé mon vélo à mon équipe (la formation continentale de la Groupama-FDJ) pour qu’il soit prêt pour le reste de la saison. Là, mon pédalier a été changé, ce que je ne savais pas. Ensuite, je me suis entraîné sur ce vélo pendant un mois avec un braquet de 53 (au lieu du 52 autorisé). Je n’ai pas ressenti la différence. J’ai également roulé avec ce matériel lors du contre-la-montre à Aubel. Le vélo a été contrôlé là-bas, donc je pensais que tout allait bien. Lors du contrôle ici pour les Mondiaux, deux ou trois heures avant le départ, personne n’a rien remarqué. Mais lors d’un dernier contrôle juste avant le contre-la-montre, le vélo a été rejeté. J’ai dû soudainement utiliser un vélo de rechange de Ridley. Mon résultat n’était donc pas bon. C’est très malheureux et c’est dû à une erreur humaine, en partie mon erreur aussi. Une erreur que je n’ai pas remarquée. Mais de toute façon, c’est arrivé, c’est terminé et je dois maintenant essayer de tourner la page et me préparer mentalement pour la course sur route", explique Jens Verbrugghe, 26ème du chrono juniors à près de 3 minutes du vainqueur.