Renaissance Mons est une des déceptions sportives de la saison en D3 acff, série A. Champion des partages, l’équipe de Laurent Demol opère toutefois les retouches nécessaires pour franchir un palier en 2022-2023. En coulisses, la structure dirigeante a pris de la consistance, s’appuyant aussi sur une bonne gestion financière.
Ce dimanche après-midi, Renaissance Mons recevra, dans le cadre de l’avant-dernière journée de la D3 acff série A l’Union Namur. Celui-ci étrennera, en déplacement son tout récent titre de champion dans la division.
A y regarder de plus près, tout opposerait presque en ce moment les deux clubs de villes wallonnes de plus de 100.000 habitants.
1) L’une n’a pas réussi sportivement sa saison – Renaissance Mons est coincé dans le ventre mou de la série et ne participera pas au tour final pour une montée – quand l’autre a rempli l’objectif défini par son président dès avant le départ de la compétition – être champion et retrouver la D2 acff l’été 2022.
2) L’une commence à avoir des fondements solides – la direction montoise s’appuie sur une véritable organisation sportive, administrative, financière et commerciale, regroupée autour de douze décideurs – quand l’autre est toujours en plein balbutiements – A Namur, le pouvoir sportif et financier est entre les mains du seul président Bernard Annet alors que les vrais partenaires sont invisibles ou très peu présents en ce moment.
3) Mons peut compter sur une école de jeunes qui " monte ", avec une deuxième provinciale qui disputera le tour final de la P2 hennuyère et des U19 performants, plus de 350 éléments répartis dans les équipes d’âge, l’Union Namur n’a pas d’école de jeunes, le club de la capitale wallonne possédant juste sur une équipe B militant en quatrième provinciale derrière son équipe première.
"L’objectif n’est pas d’établir une comparaison en profondeur. Je ne connais d’ailleurs pas les intentions sportives et structurelles à court terme de notre prochain invité sur le terrain. Aujourd’hui, j’ai juste envie de les féliciter pour leur titre car si a priori, je n’y découvre pas de noms ronflants sur leurs feuilles de matches. J’imagine qu’il y a chez eux une bonne bande de copains au talent certain, des footballeurs se connaissant très bien.
De ce côté-là, je les envie un peu parce que cette saison, Renaissance Mons n’a pas montré une belle… armée, avec des gens qui s’impliquent, qui vont au charbon !
Quand nos voisins du Symphorinois ou les concurrents hennuyers comme Tertre-Hautrage, Binche, Manage, Tournai, Ath, Gosselies, PAC Buzet se sont mesurés aux Dragons, il y avait chez nos adversaires, à chaque fois l’envie de réussir leur match à tout prix."