Du rouge et du bleu ce mercredi devant l’hôpital Ambroise Paré, à Mons. Plus de 200 personnes ont manifesté à l’appel du syndicat socialiste, la CGSP et le syndicat libéral, le SLFP. Cette action est menée contre la fusion du CHU Tivoli, le pôle hospitalier de Jolimont et Ambroise Paré. Depuis 2021, ils sont réunis au sein du réseau Hélora, une structure privée. Mais certaines conditions sont tombées plus tard, " ce qui pose problème, ce n’est pas le fait de fusionner, il n’y a rien de mal à collaborer, à augmenter l’offre de soins mais nous ne voulons pas qu’un hôpital public comme Ambroise Paré devienne privé. Nous ne voulons pas que les droits des travailleurs changent ", explique Laurent Dufrasne, responsable à la CGSP.
Du côté du personnel soignant, des infirmières s’inquiètent aussi de l’accès aux soins, " les soins palliatifs, par exemple, je crois qu’ils ne sont pas appréhendés de la même manière dans un hôpital privé. Ils sont plus chers ", précise Soraya.
Autre point de blocage, l’installation d’un nouvel hôpital à Jemappes qui ne servirait qu’à concurrencer Epicura à Hornu, " ce ne n’était pas l’idée de base. Le but de cette fusion des hôpitaux était justement de supprimer toute concurrence entre eux ", selon les syndicats. Ils exigent une concertation sociale. Le réseau Hélora compte 10.000 travailleurs.