Récolter des informations, les vérifier, les recouper, c’est le travail quotidien du journaliste pour informer le public sur tous les sujets qu’il juge pertinents. Las!, l’exercice du "quatrième pouvoir" ne s’exerce pas dans tous les pays avec la même sérénité. Une exposition est actuellement consacrée à ces femmes et ces hommes en danger pour avoir utilisé leur stylo, leur micro, leur appareil photo, ou encore leur caméra, pour informer.
Elle s’appelle Joséphine-Jones Nkunzimana, elle vient du Burundi, Fatimetou Sow vient de Mauritanie, quant à Emmanuel Nlend-Nlend, il arrive lui du Cameroun. Leur point commun : ils sont journalistes en exil. Il et elles étaient là ce jeudi pour témoigner, pour expliquer pourquoi il ou elles ont dû fuir leur pays. Si ces personnes ont pu s’établir en Belgique, c’est grâce à l’association En-GAJE.
Pour comprendre l’itinéraire de ces journalistes, les organisateurs ont utilisé les photos de Frédéric Moreau de Bellaing et les témoignages de plusieurs de ces reporters. Cette exposition était visible dans le bâtiment Rosa Parks de l’UMONS situé au n°9, avenue Frère Orban.
L’événement est une organisation conjointe de L’École des Sciences Humaines et Sociales (UMONS), de l’asbl En-GAJE et du Club de la Presse du Hainaut-Mons.