Le plan communal de mobilité de Mons n’a plus été revu depuis l’an 2000. Autant dire que les habitudes en matière de mobilité ont beaucoup changé depuis… Le confinement et le télétravail sont passés par là notamment. C’est un peu le dada de l’échevine écolo de la mobilité, Charlotte De Jaer : "un plan de mobilité qui soit ancré dans la réalité et dans notre époque et qui permettent à tous les utilisateurs autres que de la voiture d’avoir des itinéraires sécurisés, fiables et confortables. Cela permet aussi de lutter contre le réchauffement climatique. Le transport est la première source d’émissions de CO2".
Un plan de mobilité qui soit ancré dans la réalité et dans notre époque...
Plusieurs axes vont être développés pour lutter contre la congestion du trafic aux heures de pointe et aux abords des écoles. Cela passe par la possibilité d’utiliser des alternatives à la voiture : augmenter la pratique de la marche en rénovant les trottoirs, offrir des itinéraires vélos sécurisés, mais aussi améliorer les lignes de bus. Une liste des aménagements à effectuer a été établie par trois bureaux d’études. L’attention sera portée aussi aux quartiers résidentiels qui deviennent de plus en plus souvent des itinéraires bis renseignés par les applications de navigation. L’objectif est de retrouver des quartiers apaisés en travaillant main dans la main avec les comités de riverains de Hyon, Cuesmes, Flénu et derrière le chemin de la procession à Mons.