L’Union Saint-Gilloise s’est imposée 3-0 face à Ostende ce lundi et consolide sa deuxième place en Pro League. Les Unionistes ont dû attendre la deuxième mi-temps pour faire la différence. Si le contenu n’a pas toujours été à la hauteur, l’Union a pris le plus important, les trois points. Et pour Anthony Moris, au micro d’Erik Libois, rien de mieux pour fêter Noël : "On retient les trois points. Le lendemain de Noël, c’est la moindre des choses à offrir aux équipiers qui ont passé Noël seul. Il faut avoir une grosse pensée pour ces gens-là, pour les étrangers qui n’ont pas la chance d’avoir leur famille. Ce sont les sacrifices du métier et c’est encore plus beau quand tu gagnes".
Malgré tout, l’équipe ostendaise aura posé des problèmes aux hommes de Karel Geraerts : "On les avait joués en Coupe, on avait vu qu’ils mettaient fort la pression, qu’ils pouvaient nous embêter dans notre manière de sortir donc on a dû s’adapter un peu. On a dû jouer plus long. On savait qu’aux deuxièmes ballons on allait être présents. Une fois que le premier but a été mis, on a très bien contrôlé".
L’Union termine donc l’année sur une note positive mais il faudra être en forme en janvier pour ne pas se faire piéger : "Ça va se corser, quand on voit la première semaine avec Anderlecht, Gand en Coupe et l’Antwerp. Mais c’est une semaine comme l’Union les aime. On va encore avoir quelques jours d’entraînement pour rester en forme et puis bien préparer la suite de la saison".
Et pour ce faire, l’Union a un peu changé sa philosophie, préférant parfois l’efficacité à la beauté du geste : "C’est être un peu pragmatique, c’est avoir une ou deux occasions et savoir les mettre. Parce qu’au final si on voit notre première mi-temps, le gardien n’a pas fait un arrêt. La première vraie occasion qu’on a, on la met au fond avec ce penalty de Teddy. A partir de là, le match s’ouvre et on arrive encore plus à contrôler, on a un peu plus d’espaces et avec les joueurs qu’on a, ça libère les choses".