Clément Desalle, lui, a toujours sa pointe de vitesse mais il a du mal à terminer ses courses dans le rythme des premiers. Il ne prend plus les mêmes risques non plus que les petits jeunes ! Au soir du huitième Grand-Prix, le pilote wallon se voulait pourtant positif : " Ce fut un GP difficile pour moi, puisque je n’ai pas pu m’entraîner après m’être blessé au dos et au cou après la Lettonie ; je ne savais même pas si je pourrais rouler ce week-end et ce matin je ne savais pas à quoi m’attendre, mais notre kiné a fait du bon travail avant et entre les manches. En première manche j’ai pu tenir un bon rythme pendant dix minutes, avant que la douleur ne se réveille si bien que je n’ai pu continuer à cette cadence. Mon second départ ne fut pas si bon mais je me suis bien faufilé pour pointer cinquième ; ensuite ce fut pareil qu’en première manche, je n’ai pas pu tenir le rythme. Le Motocross est un sport difficile, et on doit composer avec les blessures ; ce n’est pas facile d’accepter cette situation. "
Pour le titre, notre pronostic pencherait plutôt vers l’italien Antonio Cairoli qui a bien récupéré de ses blessures de début d’année avec l’interruption "Covid". Il roule intelligemment. Laisse les jeunes Prado-Seewer-Gasjer se disputer les victoires de manche. Il pourrait égaler le record de 10 titres mondiaux toujours détenu par notre compatriote Stefan Everts (dont le fils Liam Everts a dû mettre fin à sa saison sur blessure). Trois GP en l’espace d’une semaine, c’est très éprouvant et l’infirmerie se remplit ! Un belge champion du monde en MXGP donc ? Impossible !