Dimanche, il est 14h35 sur le Circuit Marco Simoncelli. Depuis plus d'une demi-heure, Francesco Bagnaia donne une leçon de maîtrise à la meute lancée à ses trousses. Quelques minutes avant le départ, Xavier Siméon, notre invité en plateau et notre consultant, Didier de Radiguès avaient pronostiqué, au vu de sa décevante qualification un sacre de Fabio Quartararo à Portimao début novembre. J'avais préparé une brève biographie du pilote niçois que je m'étais empressé de ranger...
En une fraction de seconde, tout bascule. Alors que Marc Marquez a déposé les armes face à l'insolente démonstration de force de l'officiel Ducati, Bagnaia se met à la faute, tout seul. Dans le clan des Rouges, c'est la consternation. Alors que le pilote frappe rageusement des poings dans les graviers, dans son box, on est interdit. Un peu plus loin, chez Yamaha, les Bleus laissent éclater leur joie.
Le contraste est saisissant Une libération pour une équipe qui était passée par toutes les émotions depuis le vendredi matin et une déception pour l'autre qui espérait encore secrètement un deuxième titre attendu depuis 2007 avec Casey Stoner.
Retour sur un itinéraire particulier.
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