Mourir Peut Attendre : un James Bond nommé désir...

James Bond est un personnage de fiction que l’on doit à l’écrivain et ex-officier du renseignement, pendant la Seconde Guerre mondiale, Ian Fleming. Il est né sur le papier en 1953 dans le roman Casino Royale.

Sa première apparition se fera à la télévision, sur la chaîne américaine CBS en 1954, avec dans le rôle de James Bond, Barry Nelson.

Sa naissance sur pellicule, elle, remonte au 5 octobre 1962 avec James Bond contre Dr No réalisé par Terence Young. Et c’est Sean Connery que l’on retrouve dans la peau de l’agent secret, malgré les réticences de Ian Fleming qui aurait préféré dans le rôle Cary Grant, James Mason ou David Niven. On doit à l’acteur écossais et au réalisateur anglais l’humour qui, entre autres choses, a fait la renommée de James Bond ; humour qui était totalement absent des romans de Fleming !

Le succès est au rendez-vous et se confirme un an plus tard avec Bons Baisers de Russie mais c’est avec Goldfinger en 1964 que la " Bond mania " débute. Elle ne se démentira plus après que Roger Moore, David Niven, George Lazenby, Timothy Dalton, Pierce Brosnan ou encore Daniel Craig ont succédé à Barry Nelson et Sean Connery dans la peau de l’agent secret.  

Le tant attendu Mourir peut attendre le prouve encore. Il faut dire que tout est là pour attiser notre curiosité, à commencer par Daniel Craig qui se glisse pour la cinquième et dernière fois, semble-t-il, dans la peau de James Bond … selon l’accord passé avec les studios et malgré son gros coup de fatigue après le tournage de Spectre.

Le voilà tiré de sa retraite jamaïcaine par un ancien ami de la CIA, Felix Leiter (Jeffrey Wright), qui lui demande son aide afin de sauver un scientifique récemment kidnappé. À cette occasion il va retrouver des gens qu’il a bien connus, notamment Madeleine Swann (Lea Seydoux) et le venimeux Ernst Stavro Blofeld (Christoph Waltz), empêché de nuire à la fin de Spectre. Il devra également affronter un certain Lyutsifer Safin, le méchant de l’histoire, interprété par Rami Malek, l’inoubliable et oscarisé interprète de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody.

Après Denis Villeneuve, Sam Mendès, Christopher Nolan et Dany Boyle, tous pressentis, c’est à Cary Joji Fukunaga, réalisateur américain (une première !), à qui l’on confie les rênes de cet opus, le plus long jamais réalisé avec 2h43 et un budget record de 250 millions de dollars.

Le secret du cocktail Bond selon Albert Broccoli, le producteur historique de la saga " La méthode est simple. Nous écrivons l’impossible. Ensuite nous filmons l’impossible ".

Une méthode qui vous ravira une nouvelle fois de plus, nous n’en doutons pas !