Une fois récoltées, les informations recueillies par les satellites EUMETSAT sont déployées vers ses 30 Etats membres. Pour Daniel Gellens, Directeur général de L'Institut royal météorologique de Belgique, la troisième génération de Meteosat permettra d'améliorer les scans. "Nous aurons donc un suivi beaucoup plus fin des événements au niveau de la résolution temporelle et spaciale. Cela va permettre à nos prévisionnistes qui regardent en continu les événements, de mieux percevoir l'évolution rapide".
L'IRM dispose d'un service d'observation des données 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. "Nous avons un ensemble de critères très précis, explique Daniel Gellens, qui nous permettent de dire par exemple : ça, c'est une précipitation qui va être mentionnée d'un avertissement jaune ou orange, selon la quantité de précipitations sur une période donnée. C'est la même chose pour les vents ou pour les orages... une fois les seuils dépassés, nous intégrons ces données dans nos avertissements. Ils sont visibles sur notre site, et envoyés au Centre National de Crise et sur notre application. La population est donc mise au courant. Dans le cas d'alertes importantes, notre service est renforcé".
Daniel Gellens ne cache pas son enthousiasme devant l'arrivée du Meteosat Troisième Génération : "grâce à la finesse de la résolution et la rapidité du rafraichissement des images, on va améliorer le travail du prévisionniste pour tous les événements rapides et intenses qui peuvent arriver. Il s'agit là de progrès considérables".