Radja Nainggolan a été présenté officiellement à la presse ce lundi. Le Ninja a participé à sa première séance d’entraînement sous les ordres de Brian Priske et s’est dirigé dans la foulée vers la salle de conférence de presse, où il a répondu à un parterre de journalistes toujours aussi amusés de la venue du Ninja dans sa métropole anversoise. Et quand un micro est tendu à l’ancien milieu de l’AS Rome, il y a toujours à se mettre sous la dent. "Si j’avais dû choisir pour mes intérêts économiques, j’aurais été en Turquie", clarifie d’emblée à Sporza celui à qui Paul Gheysens aurait promis un contrat de deux millions d’euros net annuels, ce qui en ferait le joueur le mieux payé de l’histoire du championnat. "J’ai joué dans beaucoup de grands clubs, mais jamais en Belgique. A 33 ans, il était temps de me faire un nom dans mon propre pays. De plus, je représente ma ville, Anvers, et cela me confère une motivation supplémentaire", poursuit-il.
Préparation tronquée, retard accumulé
Radja Nainggolan et l’Inter Milan ont mis un terme à leur collaboration d’un commun accord. Le Ninja avait commencé sa préparation avec le champion d’Italie mais a passé huit jours sans le moindre entraînement, dans l’attente d’un club. "Je suis à 70% pour le moment", confesse-t-il. "Mais même à 20%, si le coach me demande de jouer, je jouerai", ajoute-t-il dans cette conférence de presse, non sans susciter quelques sourires dans l’assistance. L’ancien Diable avoue que la pression présente à l’Inter Milan a également été un facteur déterminant dans la rupture à l’amiable du contrat. "Il y a de l’ambition ici aussi, mais certainement plus de détente". Et le joueur de conclure : "Je veux simplement aider le club à grandir encore. C’est exactement le projet qu’il me fallait."