Economie

Namur : les parcs d’activités économiques ont profité du rebond spectaculaire de la croissance en 2021

En province de Namur les parcs d’activités économiques ont manifestement bien profité du rebond spectaculaire de la croissance en 2021. Une centaine de nouvelles entreprises se sont installées dans les zonings industriels et les incubateurs du Bureau économique de la province de Namur (BEP). Au total, 115 millions deuros dinvestissements. Focus sur le top3 avec Daniel André, le conseiller entreprises au BEP. 

"Nous avons un beau projet porté par lentreprise Eggo. La maison mère a décidé de relocaliser une partie de ses activités depuis Bois-de-Villers pour centraliser le tout sur notre parc Ecolys, ce qui va nous emmener 70 emplois supplémentaires. Vous avez une autre société qui est installée pour le moment à Gembloux, qui sy trouve à létroit. Nous navons plus la possibilité de leur proposer une offre territoriale, donc on a décidé de venir simplanter quelques kilomètres plus loin, sur le parc Ecolys toujours, à lentrée de Namur, avec 50 postes de travail. Et enfin, dans une autre sous-région de la province de Namur, une entreprise qui se dénomme Cosse, qui est active dans le secteur du transport, entre autres, des travaux agricoles et du terrassement, mais qui connaît un très bon développement ces cinq dernières années et qui avait besoin de se relocaliser en fonction du métier, entre autres, dans le zoning dAchêne, en loccurrence, sur Ciney toujours".

18.000 emplois

La province compte 34 parcs dactivités économiques, 30 incubateurs, 1500 entreprises au total, près de 18.000 emplois, ce nest donc pas négligeable. Principaux secteurs dactivité : la construction, la logistique ou encore les services aux entreprises. Il s’agit ici du bilan pour l’année 2021, mais les dirigeants du BEP ont déjà des indications pour 2022, et elles sont positives. Il faudra cependant vérifier si la guerre en Ukraine aura ou pas des répercussions négatives sur le tissu économique local. Et puis, autres défis vraiment compliqués, les parcs dactivités namurois sont quasiment saturés. Cest un peu la rançon du succès. Renaud Degueldre est le directeur général du BEP.

"On a un rythme accru des demandes depuis quelques années maintenant. Autrement dit, on a des propositions immobilières qui se sont développées sur nos parcs dactivité. Et la deuxième chose, cest que le taux de renouvellement de nos parcs dactivités prend plus de temps parce quil y a des modifications de plan secteur avec différents équilibres au niveau agricole, environnemental, aménagement du territoire à rencontrer, et ça, ça prend plus de temps".

Trouver l’équilibre

Que faudrait-il changer pour accélérer la possibilité doffrir de nouveaux terrains, de nouveaux parcs peut-être, au monde de lentreprise ? Pour Renaud Degueldre, "il faut savoir quelle est la priorité première. La priorité première, si cest bien le développement économique, il faut tout faire en sorte, effectivement, pour offrir de loffre immobilière et les autres contraintes deviennent des contraintes à intégrer, mais de manière secondaire".

Autrement dit, il faut trouver un équilibre entre développement économique dun côté, préservation de lenvironnement et agriculture de lautre. Cest évidemment un gros défi. Et quand il est possible dacquérir de nouveaux terrains, ce qui nest pas facile, on la compris, un gros souci supplémentaireapparaît : le prix des terrains. Il ne cesse daugmenter. Or, lidée, cest quand même de proposer aux entreprises des terrains à prix compétitifs pour leur permettre de se développer, et donc de développer lemploi.

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