Namur

Namur : un nouveau parc va voir le jour dans le centre-ville

Le square Léopold

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Le futur parc namurois sera situé sur le site dit de " l’Espena ", derrière l’hôtel de ville. Il s’appellera le parc des Dames Blanches.

Un pas supplémentaire a été franchi pour l’aménagement de ce nouvel espace vert dans le centre de Namur. Le terrain, qui était jusqu’ici occupé par l’école Albert Jacquard, appartient à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais la Ville et la Fédération viennent de passer un accord de vente.

D’ici deux ou trois ans, tous les bâtiments scolaires, qui sont insalubres, seront rasés et remplacés par un parc public.

Un projet basé sur la biodiversité

La végétation de ce nouveau parc sera étudiée pour que la nature foisonne, tant la flore que la faune. Par exemple, des bandes fleuries seront conçues spécialement pour attirer des abeilles. Il y aura des arbres fruitiers, des plantes graminées, des fougères. Certaines zones du parc ne seront pas fauchées.

Pour Charlotte Mouget, l’échevine de la transition écologique, ce sera très différent du Square Léopold, appelé lui à disparaître. "Le Square Léopold n’est pas un parc, c’est un lieu de passage. Effectivement, à l’époque où il a été pensé, on n’en était pas à un niveau de connaissance tel que nous le connaissons aujourd’hui. Malheureusement, les arbres sont trop proches les uns des autres et ils n’ont pas la possibilité de pleinement s’épanouir sur le site actuel. Ce nouveau projet s’inscrit dans une dimension différente. Il s’agit du parc de demain qui a été étudié par des bureaux spécialisés en aménagement extérieur avec un biologiste. Certes, plusieurs ajustements vont avoir lieu en fonction des conclusions liées à la pollution du sol mais ce sera véritablement un haut lieu de la biodiversité comme on n’en retrouvera pas ailleurs au centre-ville ".

Un terrain de 2,1 millions d’euros

L’accord de vente entre la Ville et la Fédération est donc passé. La Ville déboursera 2,1 millions d’euros pour acquérir ce terrain de 7000 m2 et elle déboursera au moins autant pour détruire les bâtiments scolaires insalubres, assainir le sol pollué et remplacer le bitume par des plantes. L’actuelle majorité en fait un symbole, celui d’une ville qui ne veut pas bétonner à tout prix. Un reproche que l’on a beaucoup entendu ces dernières années à propos de la politique des grands travaux du bourgmestre Maxime Prévot.

 

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