Confetti posé entre l'Angola et le Brésil, où vivent 4.425 habitants, l'île, mélange de rochers volcaniques et de collines verdoyantes, a accueilli depuis l'automne 2017 un peu plus de 2.500 touristes venus par les airs. "L'Histoire est un atout-clé de Sainte-Hélène. Et les fonds marins exceptionnels attirent aussi les amateurs de plongée", détaille Dawn Cranswick.
Le souvenir de Napoléon reste l'attraction majeure de l'île: ennemi juré des Anglais, il y fut exilé en 1815 et y mourut après 6 ans d'une résidence surveillée décrite par ses proches comme une descente aux enfers.
"Malgré l'éloignement et le prix du voyage, sans oublier les tarifs locaux, on a tout de suite vu l'intérêt car il est de plus en plus difficile de trouver des destinations sortant des sentiers battus. On ciblait deux publics: ceux qui recherchent des destinations inédites, et ceux s'intéressant à Napoléon. Et c'est ce public-là qui est devenu majoritaire", explique-t-il.
Au programme: l'incontournable tombeau originel de Napoléon (dont le corps a été rapatrié à Paris, aux Invalides en 1840) ainsi que sa maison de Longwood, domaine de 15 hectares, qui est un territoire français pourvu d'un consul honoraire.