A trois jours d’affronter la France à Turin pour une place en finale de la Nations League, Axel Witsel et Hans Vanaken ont répondu aux questions des journalistes.
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Le premier à se présenter devant les médias est le Brugeois, très en jambes ces derniers temps. "Je suis en confiance, je fais des passes décisives et je marque. Lors de la dernière fenêtre internationale, j’avais joué deux matches. J’espère recevoir du temps de jeu contre la France mais cela ne veut pas dire que je dois être titulaire. Il y a beaucoup de qualité au sein du groupe".
Le numéro 20 des Blauw en Zwart a un atout : sa polyvalence. "C’est positif que je puisse jouer à plusieurs positions. J’aime être entre les lignes, je ne suis pas quelqu’un d’explosif mais je peux jouer à plusieurs positions, en 8 ou en 10, comme contre la Tchéquie. Ca ne fait aucune différence pour moi".
Axel Witsel a, lui aussi répondu aux questions des journalistes et revient sur les attentes de cette affiche particulière. "Ca va être un match assez spécial. Notre objectif est de faire un gros match contre une nation importante".
Alors qu’il a dépanné au poste de défenseur central à Dortmund, en début de saison, Witsel se sent milieu de terrain avant tout. "J’ai fait mon job en tant que défenseur central à Dortmund même si je n’affectionne pas cette position. Je suis milieu de terrain avant tout".
Eden Hazard ne parvient pas à terminer de convaincre au Real Madrid, tandis que Kevin De Bruyne revient de blessure et Romelu Lukaku n’a pas marqué depuis quelques matches… Cette situation préoccupe-t-elle le Diable ? "Je ne suis pas inquiet par rapport à eux. Quand il vient ici, Romelu marque à tous les matches. Eden est bien dans sa tête et revient à un certain niveau. Kevin revient de blessure et a marqué à son dernier match. Il revient à son niveau. Je n’ai pas d’inquiétude".
La défaite en demi-finale de Coupe du monde face à la France est présente dans tous les esprits, mais pas la peine de parler de revanche. "C’était une déception sur le moment mais maintenant c’est passé. Je suis quand même fier de notre Coupe du monde. Ici, on a l’envie de bien faire, on veut gagner un trophée ensemble. On va devoir passer par la France".
La Nations League, en tant que nouveau tournoi européen, peut-il être comparé avec un Euro ou une Coupe du monde ? "Non, c’est un cran en dessous mais il y a un titre au bout. C’est une fierté d’être ici donc ce n’est pas difficile de se motiver".
Le noyau français est rempli de bons joueurs, mais lequel inquiète le plus le numéro 6 des Diables ? "Karim Benzema est dans un niveau exceptionnel. Il est vraiment costaud. Je pense également à Kylian Mbappé et Antoine Griezmann. C’est bien que N’Golo Kanté soit absent, il a six poumons et 36 jambes (rires)".
Comment expliquer au public que ce match a son histoire et qu’on ne pourra pas changer le passé ? "On sait que c’est un match important. Chaque match contre la France est spécial, encore plus depuis 2018. On doit se concentrer sur nous-mêmes. Il ne faut pas se mettre de pression supplémentaire par rapport à ça".
La Belgique a-t-elle tiré les leçons de la défaite en 2018 ? "On a plus d’expérience mais on a toujours eu le niveau qu’on avait à ce moment-là. On devra cependant faire attention aux phases arrêtées".
Avant de quitter la salle de presse, le Diable répond à une dernière question d’un journaliste français sur le fameux seum belge "Je n’y pense plus depuis longtemps. On ne parle pas de ça entre nous, c’est derrière nous".