On n'est pas des pigeons

Net abandon du bio, local et vrac

Par On n'est pas des pigeons

Les ventes ont diminué de 30% d'après les observateurs du secteur. Nos habitudes d'achat de produits bio, locaux et en vrac, adoptées pendant le confinement, sont en net recul. Le bio, local et vrac est-il à ce point cher que les Belges s'en détournent ?

La différence de prix entre le bio et le conventionnel saute aux yeux au rayon légumes des grandes surfaces: les poireaux classiques à 1 euro le kilo, moins chers que les bios à 3 euros le kilo. Dans les autres rayons, la différence reste importante si on scrute bien les étiquettes. Pour des paquets de céréales, par exemple, on calcule une différence de prix de 30%. Pour d'autres articles comme le lait, il n'y a pas de différence importante.

Cela dépend donc clairement des produits. Nicolas Borman, gérant du magasin Delhaize de Salzinnes, cite l'exemple des carottes. Par contre, explique-t-il, "pour des légumes plus compliqués à cultiver en bio, comme les poireaux, là, il y a une différence de prix."

Des clientes interrogées répondent que "C'est l'aspect financier" qui les guide à ne pas acheter du bio. Mais "que ce n'est pas l'envie qui manque."

Les magasins bio ont vu leur chiffre d'affaires diminuer fin 2021.

Selon l'Association BioWallonie, les produits bio coûtent entre 20 et 30% plus cher que les produits conventionnels. "Les magasins bio ont vu leur chiffre d'affaires diminuer fin 2021."

La baisse du pouvoir d'achat commence à se faire sentir dans le secteur. Après une croissance exceptionnelle en 2020, année du confinement, c'est la première fois en 20 ans que le secteur serait en recul.


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