Selon les sondages à la sortie des urnes, les partis Raam et Hadash-Taal devraient passer les 3,25%, tandis que la formation Balad flirte quant à elle avec ce minima. Si elle l'atteignait, cela retirait des sièges au "bloc de droite" de Benjamin Netanyahu avec le risque pour ce dernier de ne pas être en mesure de former un gouvernement.
"Nous sommes confiants d'atteindre ce seuil", a indiqué la formation Balad dans un communiqué, affirmant avoir constaté une hausse de participation des électeurs arabes dans les dernières heures avant la fermeture des bureaux de vote.
Il est important de noter qu'il y a eu des décalages entre ces sondages et les résultats réels lors des derniers cycles électoraux
"Bien que les sondages à la sortie des urnes indiquent une tendance, il est important de noter qu'il y a eu des décalages entre ces sondages et les résultats réels lors des derniers cycles électoraux", a déclaré à l'AFP Yohanan Plesner, directeur de l'Institut démocratique d'Israël, un centre d'analyse à Jérusalem.
Forte participation
Les Israéliens se sont pressés dans les bureaux de vote pour ces cinquièmes législatives en l'espace de trois ans et demi, avec en toile de fond un Benjamin Netanyahu, accusé de corruption par la justice, qui veut signer son grand retour aux affaires.
La classe politique a multiplié les appels à voter aux 6,8 millions d'électeurs inscrits, ce qui semble avoir porté ses fruits. A 20h00 (18h00 GMT), soit deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, 66,3% des électeurs avaient voté, soit le taux le plus élevé à la même heure depuis 1999, selon la commission électorale.