Mardi se tenaient un conseil d'administration au sein de l'intercommunale liégeoise et une assemblée générale extraordinaire chez Finanpart, l’une des sociétés de cette véritable galaxie. Des réunions importantes car il s'agissait pour les pouvoirs publics de reprendre le contrôle de Nethys et, par ricochet, de Stéphane Moreau.
Prenons la première réunion programmée mardi, celle chez Finanpart, cette structure intermédiaire qui chapeaute la société anonyme Nethys, filiale de l'intercommunale Publifin. Avant, c'étaient les managers privés qui faisaient la pluie et le beau temps chez Finanpart. Mais le conseil d'administration a été entièrement renouvelé hier. Désormais, il sera quasi le même que celui de l'intercommunale, c'est-à-dire douze élus politiques. Cette modification va-t-elle enfin permettre aux mandataires publics de reprendre la main sur Nethys ? L'avenir le dira.
En tout cas hier, on n'a pas encore abordé les questions problématiques : le maintien de Stéphane Moreau à la tête de Nethys, et sa rémunération. "On n’a pas abordé la rémunération, commente Paul-Emile Mottard, président de l'intercommunale Publifin, mais cela viendra puisque l’étape suivante sera de convoquer une assemblée de Nethys pour modifier à la fois le conseil d’administration de Nethys et aborder tous les sujets qui sont sur la table, comme le périmètre de société, le problème de management, les rémunérations…"
Lors de l'autre réunion d'hier, celle du conseil d'administration de Publifin, ses membres ont entamé les discussions à propos d'un vrai dossier qui fâche, à savoir le remboursement des jetons de présence perçus au sein des comités de secteur de Publifin. Ce qui a déclenché tout le scandale.