Nettoyer les vitres au papier journal et vinaigre : pourquoi ça marche si bien ?

Vous aussi quand vous nettoyez vos vitres, vous laissez des traces ? Raclettes, peaux de chamois, rien n'y fait !

Le professeur Fabrizio Bucella nous explique une méthode très efficace et surtout, peu coûteuse. Il vous suffit de récupérer des papiers journaux et d'acheter du vinaigre blanc.

Le papier journal est un magnifique absorbant !

La fibre de cellulose qu'on retrouve dans le papier journal a une taille idéale, c'est-à-dire de 15 à 30 micromètres, c’est donc une microfibre. Le micron (10-6 mètres) est un millionième de mètre, soit un millième de millimètre. De plus, l’encre du papier journal a plusieurs qualités : elle contient des solvants, des agents anti-mousse, et des dispersants. Et surtout, le papier journal est un magnifique absorbant !

Quant au vinaigre, c’est de l’eau et de l’acide acétique. Cet acide est un dégraissant, désinfectant, un bon agent de nettoyage.

L’avantage supplémentaire de sa méthode de nettoyage, c’est qu’elle n’est pas chère, quasi-gratuite. En effet, on fait des économies, car le papier est très fin et absorbant. Quelques euros pour le journal si vous n'en avez pas à la maison. Le vinaigre de vin ménager coûte 60 centimes par litre et on en utilise fort peu. Autre avantage : les vitres sont super propres, mais propres de chez propre. 

Il y a quand même un petit inconvénient : il faut utiliser de l’huile de coude (gratuite). – oleum cubiti.

Cette méthode est moins toxique pour nous et pour l’environnement.

C’est mieux que les produits nettoyants vitre de marque ? Oui, c’est moins toxique pour nous, moins toxique pour l’environnement. Dans le DETTOL, il y a 2 produits néfastes pour l’environnement :

• du Chloroxylénol : toxique pour les yeux
• du Propanol ou alcool isopropylique : un agent irritant

1. TEST 1 : on nettoie les vitres avec le Dettol et une raclette. C’est cher, foireux et peu engageant.
2. TEST 2 : on nettoie les vitres avec un peu de vinaigre ménager, dilué dans un peu d’eau et un papier journal : c’est agréable, plaisant et efficace et en plus, on se réchauffe, car on a coupé le gaz. Que demande le peuple ?

Par un test de chimie, le professeur Fabrizio Bucella effectue la réaction de carbonisation du sucre avec du sulfate d’hydrogène, aussi appelé par l’homme de la rue acide sulfurique. Par la finesse de ses explications, on comprend que sous l’action de l’acide, le sucre C6H12O6 se décompose en carbone (noir) et vapeur d’eau (H2O).

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