À la suite d'un conflit, les préjugés intergroupes sont souvent renforcés, accentuant ainsi le ressentiment à l'égard de l'autre groupe, fait savoir vendredi l'Université libre de Bruxelles (ULB) dans un communiqué. L'étude de l'évolution des préjugés intergroupes dans les sociétés déchirées par la guerre est essentielle pour mieux comprendre la perpétuation des conflits, poursuit l'université. Emilie Caspar, chercheuse à l'ULB, et son équipe se sont penchés sur le cas particulier du génocide au Rwanda.