En interview avec le Journal du Dimanche, Nicola Sirkis d’Indochine a abordé le sujet de l’accessibilité des billets pour tous. Cela fait déjà longtemps que le groupe met un point d’honneur à garder des tickets de concert à un prix abordable, avec une moyenne de 50 euros par date.
Il explique : " Quand je vois les prix des billets de certains de mes " collègues ", je suis effectivement atterré. Maintenant, nous vivons dans un système d’économie libérale, les producteurs et certains artistes veulent du profit. Pas moi, pas à n’importe quel prix. Il faut quand même rester digne. Ça me dégoûte. "
On sait que la hausse des prix de l’énergie a forcé les productions à revoir leurs copies, mais Nicola Sirkis estime que ce sont plutôt des excuses pour faire plus de profit sur le dos des fans. Il ajoute que les artistes doivent aussi accepter de revoir leur cachet à la baisse alors que celui des techniciens a été revalorisé : " Les producteurs en France ont toujours tendance à pleurer sur leur sort alors qu'ils ont été largement aidés financièrement par l'État pendant le Covid (...) L'augmentation des coûts de production et de location est réelle, mais pas au point de faire des billets à 200 euros ! "
Le groupe a peu de souci à se faire, on apprenait la semaine dernière encore que le CD et DVD pour le live du Central Tour est maintenant certifié triple platine en France.
Il était numéro un des ventes début janvier avec 19.600 exemplaires au compteur, et le CD franchit cette semaine le cap symbolique du disque d’or pour 50.000 ventes certifiées. Plus précisément, 50.514 CDs ont trouvé preneurs en l’espace de trois mois. Selon les chiffres du SNEP, 30.000 ventes ont été comptabilisées pour le DVD, qui permet au groupe de décrocher une certification triple platine.
Rappelons aussi que le groupe joue les prolongations avec la tournée d’été des festivals qui passera notamment par Londres et chez nous en Belgique au Ronquières Festival avec Classic 21.