Cinq soldats nigériens ont été tués dans l’explosion d’une mine artisanale dans le département de Torodi (sud-ouest), où les attaques jihadistes aux engins explosifs improvisés (EEI) deviennent de plus en plus fréquentes, a annoncé dimanche le ministère nigérien de la Défense dans un communiqué.
Le drame s’est produit vendredi lorsqu’un véhicule d’une patrouille de l’armée nigérienne a roulé "sur un engin explosif improvisé (EEI)" et "cet accident a malheureusement occasionné la mort sur le champ d’honneur de cinq militaires et fait trois blessés", précise le communiqué lu à la télévision publique.
Les soldats visés font partie de la force anti-jihadiste nigérienne "Niya" (volonté en langue locale) forte de 2160 hommes montée en février dernier dans le sud-ouest, proche du Burkina Faso.
Depuis 2017, l’ouest du Niger est régulièrement visé par les assauts de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif de forces armées nationales anti-jihadistes et de l’état d’urgence en vigueur.