L’ex-chroniqueur de Canal + Pierre Ménès, accusé de harcèlement moral par un ancien collaborateur, a bénéficié d’une ordonnance de non-lieu, a indiqué lundi le parquet de Nanterre, sollicité par l’AFP.
Emmanuel Trumer, qui a travaillé auprès de Pierre Ménès en tant que collaborateur, avait porté plainte contre lui en octobre 2019 pour harcèlement moral. Cette plainte avait été classée sans suite en octobre 2020 par le parquet de Nanterre.
Emmanuel Trumer, qui dénonce notamment des propos "homophobes" et "racistes" de Pierre Ménès, avait alors obtenu l’ouverture d’une information judiciaire en décembre 2020, à la suite d’un dépôt de plainte avec constitution de partie civile. Une procédure dans laquelle un juge d’instruction avait placé le chroniqueur sous le statut intermédiaire de témoin assisté. Le 6 février dernier, le juge d’instruction a ordonné un non-lieu, conformément aux réquisitions du parquet rendues mi-décembre.
Contacté lundi par l’AFP, son avocat n’avait pas réagi dans l’immédiat. Pierre Ménès, 59 ans, est par ailleurs visé par une enquête préliminaire du parquet de Nanterre, toujours en cours, pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel, après les révélations de la journaliste Marie Portolano.
Dans cette affaire, il a été entendu en septembre dernier en audition libre par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP). L’ex-chroniqueur avait quitté Canal + à l’été 2021 après ces révélations qui l’avaient poussé à présenter ses "regrets" et "excuses les plus sincères" à ses "victimes". Il doit également être jugé à Paris en mars pour agressions sexuelles dans un autre dossier.