Un avocat belge a affirmé que l’Inde avait réussi à reprendre le contrôle de la flambée épidémique de Covid-19 en Inde en trois semaines grâce à l’ivermectine. Si le débat sur l’efficacité de l’ivermectine n’est pas neuf, l’inflexion des courbes épidémiologiques de l’Inde est apparue avant l’ajout de l’ivermectine dans les traitements recommandés contre le Covid-19 et alors que des mesures de confinements et de couvre-feu étaient appliqués. Le débat sur l’ivermectine continue d’ailleurs d’alimenter de nombreuses théories, tantôt anti-vaccins, parfois complotistes, alors que l’efficacité du traitement fait toujours l’objet d’études et qu’elle n’a pu être prouvée scientifiquement, à ce stade.
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La vidéo d’un avocat belge à la sortie d’un tribunal à Bruxelles et publiée sur VK (VKontakte), le "Facebook russe", circule sur les réseaux. Dans celle-ci, Maitre Philippe Vanlangendonck affirme que "tout ceci (la crise sanitaire en Belgique) ne devrait plus exister. L’Inde a mis fin à l’épidémie en trois semaines".
Selon lui, cela a été rendu possible grâce à des avocats indiens qui ont saisi la Cour suprême de Bombay qui ont introduit une requête afin qu’un juge suspende l’interdiction de l’ivermectine pour lutter contre le Covid-19. "Et en trois semaines, l’épidémie était terminée", indique l’avocat. "Cela veut dire que nous, en Belgique, depuis mars de l’année dernière, au mois d’avril 2020, cette épidémie aurait dû être terminée".
Cet avocat a tenu ces propos alors qu’il s’exprimait devant des sympathisants et des caméras à la sortie d’une audience du tribunal de Bruxelles, le 3 août dernier. Lors de cette audience il défendait les intérêts d’une infirmière, Muriel Hubin, et du Docteur Stéphane Résimont dans leur action en référé contre l’Etat belge, l’Ordre des médecins et l’Union européenne afin de demander qu’ils suspendent la vaccination contre le Covid-19.
Ces derniers estiment que l’autorisation conditionnelle des vaccins contre le coronavirus doit être levée, car "des traitements existent". Philippe Vanlangendonck a par ailleurs, devant les caméras, invité les personnes présentes à la sortie du tribunal à "demander des comptes à ceux qui nous gouvernent", indiquant également : "Ils ne font que mentir. Tout ce qu’ils disent est faux".