L'usage de certaines de ces amines aromatiques, des contaminants donc, est déjà interdit en cosmétique. Les plus exposés, ce seraient donc potentiellement les tatoueurs, mais cela n’a jamais été démontré.
Ces substances comportent des risques de cancer de la vessie.
Alfred Bernard poursuit l'explication : "Ces substances comportent des risques de cancer de la vessie. A nouveau, ce sont des risques chroniques, liés à des expositions chroniques, à fortes doses, souvent professionnelles."
Il est formel: les encres ne constituent pas un danger pour un usager occasionnel: "Se faire tatouer ne comporte pas de risque à long terme de maladies graves, comme des cancers ou des faits neurotoxiques ou des faits reprotoxiques (= qui affectent les capacités reproductrices, en réduisant la fertilité ou en entraînant la stérilité)."
On peut exclure tout risque à long terme lié à ces substances.
Le toxicologue poursuit: "Les risques qu’il y a - et ils sont décrits depuis longtemps - ce sont des risques de réaction locale de type allergique, infectieuse, voire inflammatoire." Et il conclut: "Mais on peut exclure tout risque à long terme lié à ces substances."