Une première parcelle Créafarm
Après un premier appel à projets lancé en 2018, des maraîchers se sont installés sur un terrain de Sainte-Walburge. "C’est un projet qui se porte assez bien.", indique Davide Arcadipane, "C’est un projet qui est porté par l’ASBL Les Pousses Poussent, en partenariat avec la coopérative Les Petits Producteurs. Deux maraîchers, David et Félicie, travaillent sur ce champ-là."
Christian Jonet, le coordinateur de la Ceinture Aliment-Terre Liégeoise, précise : "Environ 200 familles viennent récolter leurs légumes sur base d’un abonnement. Evidemment, ce genre de projet, qui se développe sur un peu plus d’un hectare ne va pas permettre de nourrir l’ensemble de la population de la ville de Liège, mais ça recrée du lien entre les populations locales et la production de leur alimentation. Il y a toute une série d’écoles, de classes, qui viennent visiter ce lieu. Et, pour pas mal d’enfants, c’est la découverte de : "Tiens, comment cultive-t-on effectivement notre alimentation ?". La production à l’intérieur des villes est importante au niveau éducatif, au niveau symbolique au niveau de la reconnexion, en fait, des nouvelles générations à leur alimentation.".
D’autres peuvent s’inspirer de Créafarm
La Ville de Liège a lancé en mars de nouveaux appels à projets pour trois sites. Nous y reviendrons. Elle poursuit également le recensement des parcelles communales, comme le précise Davide Arcadipane : "Il y a un travail de fond qui est réalisé au sein de la Ville de Liège pour identifier les parcelles, vérifier leur potentiel alimentaire ou non alimentaire. Et on espère, dans le futur, proposer de nouvelles parcelles pour les porteurs de projet."
La Ville espère que son projet fera tache d’huile. "L’espoir est que d’autres communes s’inspirent de notre modèle.", confirme Davide Arcadipane, "Chaque commune peut reprendre le logo, les éléments, les objectifs de notre programme. Nous avons, par ailleurs, rencontrer des villes françaises qui s’inspirent de notre programme. On espère que les propriétaires privés aussi réfléchissent à la manière dont ils pourraient valoriser des parcelles dont ils n’auraient pas usage pour des projets d’agriculture locale et durable."