Le coaching n’est pas une appellation officielle ou reconnue. Il s’agit d’un accompagnement privé et individuel, généralement offert, suite à une offre commerciale et qui se réalise à la maison. Cet accompagnement ne rentre pas du tout dans le cadre du tronc commun et n’est pas chapeauté par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Il s’inscrit dans le domaine privé : ils viennent à la maison (re) donner cours, aider ou encadrer l’élève pour améliorer sa scolarité, ou permettent aussi au jeune de découvrir et de choisir ses futures études supérieures. Yves-Marie Vilain, journaliste au Ligueur précise que, même s’ils sont chapeautés par un organisme et parfois la mutuelle, ces coachings peuvent bien souvent se révéler très chers. Ils peuvent, par ailleurs, rester très intéressants notamment dans l’optique d’orientation et accompagnement du jeune 'perdu' dans ses compétences et sa scolarité, comme le précise Yves-Marie Vilain.
De son côté, Yasmine Lamisse souligne que, bien souvent, ce sont des professeurs privés qui accompagnent, mais pas uniquement. On peut retrouver des personnes, dites coachs, qui sont ou pas certifiés par un organisme, sans avoir nécessairement le diplôme d’enseignant. Le principe de gratuité n’est d’ailleurs pas appliqué. Ce qui rend ces coachings accessibles seulement pour une tranche plus favorisée de la population, qui risque de renforcer le creux social. L’article 24 de la Constitution, paragraphe quatre stipule que "tous les élèves ou étudiants, […] sont égaux devant la loi ou le décret" et qui impose la gratuité à l’école.
La nouvelle mesure d’accompagnement de la Fédération Wallonie-Bruxelles plus personnalisé et individuel, gratuit, et pour tous les élèves, permettra justement de diminuer l’écart social existant entre les enfants.
L’école des devoirs ou projets de soutien scolaire (tels que oxyjeunes ou AMO ASBL) sont aussi d’autres belles alternatives gratuites, exécutées par des bénévoles, pour encadrer les élèves après l’école. Les réglementations qui les encadrent diffèrent en fonction de ce qui a été mis en place. L’ONE chapeautera bien souvent des écoles de devoirs officielles, ou une ASBL ou une association de parents ou d’éducateurs ou même l’école les chapeauteront, comme le soulignent Yasmine Lamisse et Yves-Marie Vilain.