Pour la 12e nuit consécutive, les Iraniens sont descendus dans la rue mardi dans plusieurs villes du pays pour protester contre la mort d’une jeune femme, malgré la répression qui a fait des dizaines de morts.
Malgré les appels internationaux à cesser le recours à la force, le pouvoir est resté ferme face aux protestataires accusés d’être des "émeutiers" qui "portent atteinte à la sécurité et aux biens publics".
Les protestations ont lieu tous les soirs depuis le 16 septembre, date à laquelle l’Iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, est morte à l’hôpital, trois jours après son arrestation à Téhéran pour non-respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d’Iran, qui doivent se couvrir les cheveux en public.
Selon des médias d’opposition, les manifestations ont repris mardi soir dans différentes villes. Mais des militants ont affirmé que les perturbations des connexions Internet rendaient de plus en plus difficile la transmission des images.