Le cyclone Dovi, qui a entraîné dimanche des coupures d'électricité, des glissements de terrain et des évacuations à travers la Nouvelle-Zélande, n'a pas découragé les manifestants anti-vaccin qui campent depuis six jours devant le parlement.
Des centaines d'entre eux, inspirés par les convois anti-restrictions sanitaires des camionneurs canadiens, ont dansé dans la boue, sur une musique qui était destinée à les disperser.
"Bien au-delà du droit"
Le vice-Premier ministre Grant Robertson a reconnu à la télévision que chaque Néo-Zélandais avait le droit de manifester pacifiquement, mais il a estimé que ces manifestants "sont allés bien au-delà de ce droit".
"Je trouve la rhétorique de cette manifestation très inquiétante ... Il y a quelque chose de triste, il y a un élément de théorie du complot dans lequel les gens se sont laissés entraîner", a-t-il déploré.
A l'image des camionneurs canadiens qui paralysent la capitale Ottawa, les manifestants néo-zélandais s'opposent aux mesures drastiques anti-Covid imposées par le gouvernement et demandent la fin de la vaccination requise pour les personnes travaillant dans certains secteurs comme la santé.