Lorsque le candidat d’extrême droite Eric Zemmour fait ses vœux à la presse, c'est pour s'en prendre violemment à la profession, dans une charge contre la "tendance moutonnière" des médias et leur "culture woke" (mouvement militant qui désigne la prise de conscience des injustices, notamment liées à la couleur de peau ou au genre).
"Vous êtes les hommes et les femmes les plus mal aimés de France. Qui ne vous aime pas ? Le peuple, mes bons amis."
Mais l'ex-chroniqueur promet de meilleurs jours à la corporation, lui qui a toujours occupé une bonne place dans les médias, et qui leur doit une partie de sa popularité: il a en effet acquis sa notoriété comme chroniqueur et journaliste en presse écrite (Le Figaro et Le Figaro Magazine, ndlr), ensuite en télévision. Éric Zemmour est ensuite "chroniqué" en tant qu’invité dans différentes émissions. Il apparaît enfin comme presque candidat ou comme candidat à l’élection présidentielle depuis le 5 décembre dernier.
"Vous méritez mieux que cet esclavage intellectuel […] Elu président je vous libérerai, vous découvrirez la joie de ne plus vous soumettre. 2022 sera l’année de la renaissance du journalisme français, le vrai, le grand, celui qui est mort étouffé sous la chape de plomb du politiquement correct", a encore lancé Eric Zemmour.