La Région wallonne veut créer plus de 3000 nouvelles places de crèches d’ici août 2026 ! 115 places devraient déjà s’ouvrir l’an prochain.
Pour le Brabant wallon, les autorités ont reçu 46 projets de création ou d’extension de places d’accueil. Au total, quelque 350 à 400 places supplémentaires (selon les critères pris en considération) devraient voir le jour. C’est bien, mais pour le secteur, cela reste insuffisant!
"Plus de 1000 places étaient demandées en Brabant wallon, dans le cadre du Plan Cygogne", explique Sophie Keymolen, députée provinciale en charge de la Petite Enfance. "Si l’on octroie environ 400 places, cela signifie qu’il manquera encore 600 places. En tout cas, de nombreux projets n’auront pas le soutien de la Région wallonne. Maintenant, je sais que notre province a un taux de couverture plus important que dans d’autres provinces. Mais la demande de places d’accueil est tout de même très importante. Il faut savoir que le Brabant wallon enregistre de nombreuses familles où les parents sont tous les deux au travail. Par ailleurs, de nombreux couples, notamment bruxellois, sont venus s’installer chez nous". Pour quitter une capitale où l’immobilier est devenu trop cher, pour une meilleure qualité de vie ou pour trouver un autre emploi en Brabant wallon, nous avait-on récemment expliqué au cabinet Keymolen.
ONE
Selon les chiffres de Maury Libouton, coordinatrice de l’ONE Brabant wallon, "le nombre de nouvelles places qui pourraient être affectées à la province est de quelque 347 places, à ce jour. 46 projets ont été reçus et déclarés recevables, pour un chiffre total de 1111 places, à répartir entre des extensions, des transformations et des créations de crèches. Mais l’Office de la Naissance et de l’Enfance doit encore analyser les dossiers avant qu’on puisse connaître le nombre de projets réellement retenus". Il pourrait en outre y avoir des glissements de places entre arrondissements.
Enfin, il faut aussi tenir compte des crèches qui ont malheureusement dû mettre la clé sous le paillasson, à la suite de problèmes financiers ou d’encadrement. "C’est par exemple le cas d’une crèche du côté de Nivelles et de trois autres institutions à Ottignies Louvain-la-Neuve", explique Maury Libouton. "La crise énergétique, ici aussi, fait des dégâts".