A défaut de mettre un terme à l'hégémonie de Nadal à Roland-Garros, Djokovic pourra viser un septième titre à Wimbledon en juillet. Selon Ivanisevic, "il lui reste sans aucun doute deux à trois ans" pour conquérir d'autres titres du Grand Chelem. Tant que Djokovic et Nadal seront en bonne condition physique, "la bataille entre eux" se poursuivra, ajoute-t-il. "Il vient d'ailleurs, son cerveau fonctionne différemment (..) le type est incroyable", s'extasie son entraîneur.
L'intéressé, lui, "veut gagner autant de titres du Grand Chelem que possible. Ces trophées sont le principal facteur de motivation. Je ne veux vraiment pas m'arrêter là, je n'en ai pas l'intention. Je sais que lorsque je me sens bien physiquement et mentalement, je peux gagner n'importe quel tournoi du Grand Chelem, contre n'importe qui", assure-t-il. "Mais rien n'est jamais acquis. Je ne sais pas combien d'années, ni combien de Majeurs je vais encore pouvoir jouer", reconnaît le Serbe.
Pour l'ancien numéro 1 mondial Mats Wilander, consultant pour le quotidien français L'Equipe, Djokovic "dégage une impression de supériorité rarement vue dans l'histoire du jeu. À part le service adverse, il contrôle absolument tout ce qu'il se passe sur un court". Le Serbe "a encore modernisé" son tennis, en prenant "les jeunes à leur propre jeu", savoure le Suédois.
De quoi conforter les espoirs du Serbe de devenir le "GOAT" (le plus grand joueur de tous les temps, NDLR), même si diverses polémiques l'ont rendu moins populaire que Federer et Nadal.